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Ai Weiwei. The Papercut Portfolio

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Dans ce portfolio en édition limitée, Ai Weiwei revient sur sa vie et son œuvre par le biais de l’art chinois du papier découpé. Méticuleusement taillées sur papier d’art de couleur grand format, les huit pages représentent chacune un moment déterminant dans l’œuvre du maître, de son séjour à New York dans les années 1980 à son travail actuel, en passant par son exploration de l’artisanat chinois à Pékin dans les années 1990 et son activisme politique. Ils composent ainsi une magnifique rétrospective personnelle dans un format unique.

Édition collector limitée à 250 exemplaires. Le portfolio contient huit pages en papier découpé signées par Ai Weiwei et accompagnée de notes explicatives.
Édition de 250 exemplairesPortfolio de huit papiers découpés, tous signés par Ai Weiwei, 60 x 60 cm, dans un coffret relié en tissu
«Ces petits papiers parlent plus qu’il n’y paraît… une puissante rétrospective dans un format unique.»
AGEFI Life
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Ai Weiwei. The Papercut Portfolio

Ai Weiwei. The Papercut Portfolio

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Les papiers découpés d’Ai Weiwei

Un portfolio en édition limitée, reflet de son œuvre

Le papier découpé est un art traditionnel chinois vieux de 2.000 ans. Les feuilles colorées et dentelées étaient alors utilisées pour raconter des histoires lors des festivités, mais aussi pour la prière et, au quotidien, en guise de décorations.

Dans ce portfolio en édition limitée créé en exclusivité pour TASCHEN, Ai Weiwei emploie cet art du jianzhi pour méditer sur sa vie et son œuvre à travers huit compositions en papier découpé. Méticuleusement taillées sur papier d’art de couleur grand format, ces œuvres sont signées par l’artiste et accompagnées de notes explicatives rédigées par Chin-Chin Yap, proche collaboratrice d’Ai Weiwei, qui a notamment écrit et coproduit plusieurs de ses films récents. Avec ces huit compositions, Ai nous offre une rétrospective magnifique et personnelle dans un format unique.

Édition collector limitée à 250 exemplaires. Le portfolio contient huit pages en papier découpé signées par Ai Weiwei.

Les papiers découpés:

New York
Durant son séjour à New York, entre 1982 et 1993, Ai le peintre se mue en un artiste qui transforme des objets glanés en sculptures surréalistes. Il a fait partie du groupe de peintres pékinois avant-gardistes Les Étoiles, mais à New York il élargit ses perspectives et sa pratique, se met à la photo et réalise des sculptures qui refaçonnent ou détournent des objets trouvés. Ceint d’un cadre représentant la skyline de Manhattan, ce papier découpé montre certaines des premières œuvres créées par Ai à cette époque, notamment Three Clothes Hangers as a Star (1983) et Safe Sex (1986), un imperméable perforé par l’artiste avec un anneau et un préservatif, «parce qu’à l’époque tout le monde avait tellement peur du sida».

Chats et chiens
Ce motif évoque une phase décisive dans l’art d’Ai, à partir de son retour à Pékin en 1993 après dix ans passés à New York et jusqu’à la construction de son domicile et atelier de Caochangdi, dans la banlieue de Pékin, en 1999. Il brandit un doigt d’honneur devant la Cité interdite, comme il l’avait fait dans ses Études de perspective, où il mesurait divers sites du monde à l’aune de son majeur dressé. Le mot «FUCK» est un autre trope familier de ces années pékinoises: il l’affiche alors en gigantesques lettres de néon dans le jardin de son atelier. Il pose des vases néolithiques marqués du logo Coca-Cola, clins d’œil à son célèbre vase de la dynastie Han, sur des tables des dynasties Ming et Qing. Les œuvres sont exposées comme elles le seraient à l’atelier, entourées d’animaux, notamment de chiens et d’innombrables chats qui vagabondent librement dans la maison et le jardin.

Carte de la Chine
Ai présente ici sa carte de la Chine en bois sculpté, son travail sur les vélos et les lustres, des vases néolithiques trempés dans une peinture industrielle de couleurs vives et le stade olympique de Pékin qu’il a conçu pour les Jeux de 2008 en collaboration avec les architectes suisses Herzog & de Meuron. À gauche on distingue Fountain of Light (2007), une sculpture d’acier et de cristal inspirée du Monument à la troisième Internationale de Vladimir Tatlin, «fait d’acier, de verre et de révolution», qui évoque aussi les lustres, symboles d’un luxe outrancier, qui pullulent dans les hôtels et salles de banquet chinoises lorsque le pays se laisse étourdir par la prospérité économique. Map of China (2003), au milieu à droite, a été fabriqué avec le bois d’un vieux temple voué à la démolition. Les contours qui s’y dessinent rappellent les frontières des provinces chinoises, mais leur agencement est surtout d’ordre pratique: «Les gens me demandent souvent si cela véhicule un message politique, dit Ai, mais le principal problème était de trouver comment assembler étroitement et précisément ces 100 éléments. La carte n’en est que la forme.»

Mobilier
Le bois ancien est un des matériaux signature d’Ai Weiwei. Comme souvent dans son œuvre, le détournement d’objets traditionnels pour créer des formes nouvelles et surréalistes détruit leur fonction originelle, tout en leur conférant une nouvelle identité. Fragments est composé de poutres, de colonnes, de chaises et de tables en bois de fer de la dynastie Qing, agglomérés selon les procédés traditionnels. «Aucune des pièces n’a le besoin rationnel d’être rattachée aux autres, explique Ai, mais vu du dessus, chacune est précisément encastrée dans ses voisines pour former ce qui ressemble à une carte de la Chine.» Through (2007–2008) est une autre installation massive en bois, formée de tables et de poutres récupérées dans des temples de l’ère Ming et Qing, qui s’entrechoquent où s’éventrent les unes les autres. «Et quand cela s’entrechoque, ou quand cela s’imbrique, explique Ai, c’est comme une catastrophe ou une ruine magistralement élaborée.» Figurent aussi sur cette planche une version complexe plus tardive des tabourets en bois agglomérés en grosses grappes, ainsi qu’une construction polygonale, Divina Proportione, référence au croquis des proportions divines réalisé par Léonard de Vinci vers 1500.

Coupe de cheveux
Ai revient sur son travail pour l’expo documenta de Kassel en 2007, à l’occasion de laquelle il a payé le voyage jusqu’à la ville allemande à 1.001 compatriotes chinois qui n’avaient jamais quitté leur pays auparavant. Après avoir sélectionné des gens de tous horizons, Ai a conçu leurs vêtements, leurs valises et – comme cela apparaît dans ce papier découpé – leur a même coupé les cheveux. Les participants étaient libres d’agir à leur guise tant qu’ils ne quittaient pas la ville, agissant ainsi à la fois comme spectateurs et comme éléments d’une œuvre d’art. Apparaît aussi la monumentale installation extérieure Template, composée de portes et de fenêtres en bois des dynasties Ming et Qing récupérées dans des bâtiments détruits, abattue par un violent orage. «Elle n’était pas prête à affronter le climat et le vent allemands, commente Ai. Quand j’ai vu comment l’installation s’était affaissée – pas totalement, mais assez pour avoir changé de forme –, je me suis dit que désormais c’était réellement une ruine. Elle vient des ruines et devient ruine.»

Enquête citoyenne
Le 12 mai 2008, un séisme de magnitude 7,9 frappe la province chinoise du Sichuan. Le nombre de morts frôle les 70.000, dont beaucoup d’écoliers. Alors que le gouvernement chinois refuse de divulguer l’identité des victimes, Ai met sur pieds une équipe de volontaires qui établit une liste des enfants tués. Le projet, connu sous le nom de Citizen’s Investigation, révèle qu’à cause de la corruption, de nombreuses écoles ne respectaient pas les normes de sécurité, ce qui a contribué à alourdir le terrible bilan humain. En 2009, menacé de représailles par le gouvernement pour son travail d’investigation, Ai témoigne en faveur de Tan Zuoren, activiste et écrivain qui enquêtait lui aussi sur les affaires de corruption en lien avec le séisme. Le soir précédant le procès, Ai et ses collègues sont agressés dans leurs chambres d’hôtel. L’image au centre s’inspire d’une photo que Ai a prise de ses collègues et de lui-même dans l’ascenseur après l’agression. Ai souffre d’une hémorragie cérébrale, symbolisée par les tomodensitogrammes au bas de la composition.

Crabes de rivière
On y découvre les outils élaborés de surveillance imposés à l’artiste et l’histoire de l’atelier que les autorités de Shanghai l’ont invité à bâtir en 2008, rasé sur ordre de ces mêmes autorités en 2011, en représailles contre son engagement politique. Lorsque la municipalité informe Ai que son atelier sera bientôt démoli, il envoie une invitation publique pour une semaine de «fête du crabe» dans les locaux condamnés. Trois mille personnes y participent et font de l’événement festif un acte majeur de désobéissance civile. En chinois, le mot qui désigne les crabes de rivière, He Xie, est l’homonyme du terme «harmonisation», nom donné à la politique étatique de répression des dissidents, et Ai crée de petits crabes en porcelaine, comme des bibelots. L’atelier a été rasé dans la nuit du 3 février 2011. La composition est encadrée de Graines de tournesol en porcelaine, façonnées individuellement par Ai, qui en tapissaient notamment le sol du Turbine Hall de la Tate à Londres en 2010.

Zodiaque
Ce papier découpé offre une nouvelle interprétation d’un trésor emblématique dérobé dans l’antique palais d’Été de Pékin par les puissances occidentales pendant la seconde guerre de l’opium, en 1860. Conçue par le jésuite italien Giuseppe Castiglione pour la cour de l’empereur Qianlong (1711–1799), la fontaine du zodiaque est renommée pour ses précieuses têtes en bronze des douze animaux du zodiaque chinois. Elle fut démantelée lors de la mise à sac du palais par les troupes britanniques et françaises, qui n’ont laissé derrière elles que des décombres aujourd’hui conservés dans un parc public. Sept têtes ont subsisté, pour la plupart dans des collections occidentales, et ont été reproduites avec exactitude par Ai. Les cinq autres (dragon, serpent, bélier, coq et chien) étant perdues, il les a imaginées, soulevant ainsi de nouvelles questions sur l’authenticité et l’appropriation culturelle. «Sont-ils réellement perdus ou dans les coffres d’une salle des ventes? se demande Ai à propos des originaux. Les têtes manquantes du zodiaque pourraient resurgir la saison prochaine, et alors nous les comparerons à notre version.»
À propos de l’artiste

Né à Pékin en 1957, Ai Weiwei est reconnu pour ses positions esthétiques fortes qui résonnent à travers la géopolitique mondiale actuelle. De l’architecture à la sculpture et aux installations, des réseaux sociaux au documentaire, il utilise un large éventail de médias afin d’exploiter de nouveaux modes d’appréhension artistique de la société et de ses valeurs. Il a reçu en 2015 le prix Ambassadeur de la conscience décerné par Amnesty International et, en 2012, le prix Václav Havel pour la dissidence créative de la part de la Human Rights Foundation. Le premier long-métrage documentaire d’Ai, Human Flow, a été présenté pour la première fois en compétition lors du 74e Festival du film de Venise. Il vit et travaille aujourd’hui entre Cambridge, Berlin et Montemor-o-Novo, Portugal.

Ai Weiwei. The Papercut Portfolio
Édition de 250 exemplairesPortfolio de huit papiers découpés, tous signés par Ai Weiwei, 60 x 60 cm, dans un coffret relié en tissu

ISBN 978-3-8365-7049-7

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